Métier : COMÉDIEN, CHANTEUR & ÉCRIVAIN

Artiste complet au cinéma comme au théâtre, interprète de trois albums, Gérard Darmon s’essaie à l’écriture et publie en 2015 Sur la vie de mon père… aux éditions Michel Lafon.

Ce témoignage littéraire bouleversant brosse le portrait, à partir de souvenirs épars et de confidences parcimonieuses, d’un père mutique surnommé «Trompe-la-mort». Gérard Darmon, actuellement à l’écran dans la comédie Bis de Dominique Farrugia, sera pro- chainement à l’affiche de La Véritable Histoire de Robin des Bois d’Anthony Marciano et de Nous trois ou rien de Kheiron.

Métier : COMÉDIEN & METTEUR EN SCÈNE

Lauréat de trois Premiers Prix au Conservatoire National d’Art dramatique en 1972, André Dussollier intègre la Comédie- Française, le TNP puis alternera avec bonheur le classique et le contemporain : Molière, Alfred de Musset, Georg Büchner, Anton Tchekhov, Arthur Schnitzler, Sacha Guitry, mais aussi Harold Pinter, Ingmar Bergman, Roland Dubillard, Murray Schisgal, Jean-Claude Carrière et Edward Albee.

Remarqué par François Truffaut, il fait son baptême au cinéma dans Une belle fille comme moi et séduit d’autres auteurs de la Nouvelle Vague : Éric Rohmer dans Perceval le Gallois et Le Beau Mariage, Jacques Rivette dans L’Amour par terre et Claude Chabrol dans Alice ou la dernière fugue. Le succès est croissant et le jeune comédien est dirigé par Claude Pinoteau, Henning Carlsen, Helvio Soto et Joël Séria, Claude Lelouch dans Toute une vie. Suivent Le Couple témoin de William Klein, Extérieur, nuit de Jacques Bral, Les Enfants de Marguerite Duras ou encore Qu’est-ce qui fait courir David ? et Les Marmottes d’Élie Chouraqui. Vient la rencontre décisive avec Alain Resnais sur La Vie est un roman. Devenu l’un des fidèles de sa troupe d’acteurs, il se voit offrir par le maître un éventail de rôles à sa mesure, du pasteur compatissant de L’Amour à mort au violoniste séducteur de Mélo, en passant par l’agent immobilier dépressif d’On connaît la chanson qui lui vaut le César du Meilleur Acteur et le registre tragi-comique dans Cœurs, Les Herbes folles et Aimer, boire et chanter. En clin d’œil, il apparaît dans le film-annonce de l’opérette Pas sur la bouche. Il connaît un triomphe public avec la comédie Trois hommes et un couffin de Coline Serreau et revient au registre intimiste avec Un cœur en hiver de Claude Sautet pour lequel il reçoit le César du Meilleur Second Rôle. Il se met au service de Michel Deville dans Aux petits bonheurs et de Costa-Gavras dans La Petite Apocalypse avant d’incarner le Comte Ferraud dans Le Colonel Chabert d’Yves Angelo. Il surprend dans Border Line de Danièle Dubroux, s’amuse dans Quadrille de Valérie Lemercier et Aïe de Sophie Fillières et retrouve Yves Angelo dans Un air si pur…. Le succès public des Enfants du marais de Jean Becker est renouvelé avec Un crime au paradis et Effroyables Jardins. Il se plonge dans le polar avec Scènes de crimes et Agents secrets de Frédéric Schoendoerffer, 36 Quai des Orfèvres d’Olivier Marchal, Une affaire d’État d’Éric Vallette et Cortex de Nicolas Boukhrief. Il prête également sa voix inimitable au Fabuleux Destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet qui le dirige ensuite dans Un long dimanche de fiançailles et Micmacs à tire-larigot. Préfet de police dans Vidocq de Pitof, il devient un chirurgien chargé de réparer les gueules cassées dans La Chambre des officiers de François Dupeyron pour lequel il est récompensé d’un nouveau César. Il trouve une partition savoureuse et délirante dans Tanguy d’Étienne Chatiliez, campe un mari cynique dans Lemming de Dominik Moll et revient à la comédie avec Tais toi ! de Francis Veber, Un ticket pour l’espace d’Éric Lartigau et La Vérité ou presque de Sam Karmann. Il incarne le beau-père de François Cluzet dans Ne le dis à personne de Guillaume Canet, joue dans Affaire de famille de Claus Drexel et collabore avec des nouveaux auteurs de prestige comme Paolo et Vittorio Taviani dans Le Mas des alouettes ou Ettore Scola dans Le Roman d’un jeune homme Pauvre. Détective au côté de Catherine Frot dans Mon petit doigt m’a dit… de Pascal Thomas, il retrouve le personnage au charme délicieusement désuet de Bélisaire Be- resford dans Le Crime est notre affaire et Associés contre le crime. Il campe, métamorphosé, un Staline en fin de vie dans Une exécu- tion ordinaire de Marc Dugain, joue dans Chicas, le premier long métrage de la dramaturge Yasmina Reza et interprète un écrivain en panne d’inspiration pour André Téchiné dans Impardonnables. Il se sépare d’Isabelle Huppert dans Mon pire cauchemar d’Anne Fontaine et entraîne Nathalie Baye sur les rings de catch dans Les Reines du ring de Jean-Marc Rudnicki. Père de Léa Seydoux dans La Belle et la Bête de Christophe Gans, il forme un mémorable duo avec Niels Arestrup dans Diplomatie de Volker Schlöndorff, adapté de la pièce de Cyril Gély qu’il avait interprétée sur scène. Après Musée haut, musée bas, il est de nouveau filmé par Jean- Michel Ribes dans Brèves de comptoir. Il sera bientôt à l’affiche de Des apaches de Nassim Amaouche, Belles Familles de Jean-Paul Rappeneau, Vingt-et-une nuits avec Pattie des frères Larrieu, Nos Arcadies d’Arnaud Desplechin et Le Grand Jeu de Nicolas Pariser. Très actif à la télévision, il est remarqué dans des productions d’une exceptionnelle qualité à l’instar de Music Hall de Marcel Bluwal qui lui vaut le 7 d’Or du Meilleur Comédien et Suzie Berton de Bernard Stora. Il est également le narrateur de nombreux documentaires. Sur les planches, il est dirigé par des metteurs en scène de premier ordre parmi lesquels Jean-Louis Barrault, Jean- Laurent Cochet, Raymond Rouleau, Roger Planchon, Michel Faga- dau, Andreï Kontchalovski, Luc Bondy et Stéphane Meldegg. Il a mis en scène et joué Monstres sacrés, sacrés monstres, puis Les Athlètes dans leur tête de Paul Fournel avant de remporter, depuis septembre 2014, un immense succès avec Novecento d’Alessandro Barrico qu’il a mis en scène et jouera encore en tournée en France et à l’étranger puis enfin au Rond Point jusqu’à la fin de l’année 2016. Son exceptionnelle carrière a été saluée par plusieurs distinctions, nominations, un Sept d’Or et trois César.

Métier : COMÉDIEN, RÉALISATEUR, SCÉNARISTE, AUTEUR & METTEUR EN SCÈNE

Jean-Pierre Darroussin fréquente le Conservatoire d’Art Drama- tique et enchaîne les collaborations prestigieuses au théâtre, de Jean-Louis Martin Baraze à Pierre Pradinas, en passant par Andréas Voutsinas, Stéphane Meldegg et Roger Planchon, sans oublier Bernard Murat qui le met en scène dans La Terrasse de Jean-Claude Carrière et lui offre une nomination pour le Molière du Meilleur Second Rôle.

Après une apparition non créditée dans Coup de tête devant l’objectif de Jean-Jacques Annaud, il figure au générique de trois comédies : Psy de Philippe de Broca, Celles qu’on n’a pas eues de Pascal Thomas et Est-ce bien raisonnable ? de Georges Lautner. Suivent Tranches de vie de François Leterrier, Elsa, Elsa de Didier Haudepin et Notre histoire de Bertrand Blier. Il est dirigé par Jacques Deray dans On ne meurt que deux fois et incarne un beatnik mémorable dans Mes Meilleurs Copains de Jean-Marie Poiré. Auteur, acteur et metteur en scène du spec- tacle Est-ce que tu m’aimes vraiment ? en compagnie d’Ariane Ascaride, il fait une rencontre déterminante avec le cinéaste marseillais Robert Guédiguian à partir de Ki lo sa ? et devient un pilier de son cinéma. Toujours formidable, il y est, entre autres, chômeur dans À la vie, à la mort !, ouvrier dans Marius et Jeannette avec une nomination pour le César du Meilleur Acteur dans un Second Rôle, garagiste dans À l’attaque !, docker dans La Ville est tranquille, mari trompé dans Marie-Jo et ses deux amours, ex-truand dans Lady Jane, inspecteur sous l’Occupation dans L’Armée du crime, représentant syndical victime d’un plan de licenciement dans Les Neiges du Kilimandjaro ou encore chauffeur de taxi dans Au fil d’Ariane. De l’amitié nouée avec le duo Jean-Pierre Bacri/Agnès Jaoui naissent deux triomphes au théâtre, portés ensuite avec succès à l’écran : Cuisine et dépendances pour lequel il reçoit sa première nomination pour le César du Meilleur Second Rôle Maculin et Un air de famille qui lui permet de remporter la statuette dans la même catégorie. Frère envahissant dans le premier, il compose avec finesse et drôlerie un serveur souffre-douleur de son patron dans le second. Comé- dien éminemment populaire, passant avec aisance d’un registre à l’autre, il est remarqué dans le film musical On connaît la chanson d’Alain Resnais, puis il excelle dans Le Poulpe, film noir de Guil- laume Nicloux qui lui vaut une citation pour le César du Meilleur Acteur. Il s’immisce avec bonheur dans l’univers fantaisiste de Jeanne Labrune à l’occasion de Si je t’aime, prends garde à toi, Ça ira mieux demain, C’est le bouquet ! et Cause toujours !. Héros de la comédie dramatique Qui plume la lune ? de Christine Carrière, il tourne C’est quoi la vie ? avec François Dupeyron qu’il retrou- vera pour Poitiers, voiture 11 et Mon âme par toi guérie. Il déguste La Bûche de Danièle Thompson et accompagne Agnès Jaoui pour son premier long métrage comme réalisatrice, Le Goût des autres. Jean-Pierre Darroussin est l’un des protagonistes des comédies chorales 15 août de Patrick Allessandrin et Le Cœur des hommes et ses deux suites, réalisés par Marc Esposito. Il touche le pactole dans Ah ! si j’étais riche de Michel Muntz et Gérard Bitton, lutte contre l’alcoolisme dans Feux rouges de Cédric Kahn, incarne l’époux de Jodie Foster dans Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet et donne la réplique à Monica Bellucci dans Combien tu m’aimes ? de Bertrand Blier. Après Dialogue avec mon jardinier de Jean Becker et une nomination pour le César du Meilleur Acteur à la clef, il choisit deux cinéastes prometteurs : Jérôme Bonnell dans J’attends quelqu’un et La Dame de trèfle et Anna Novion dans Les Grandes Personnes et Rendez-vous à Kiruna. Il passe derrière la caméra avec Le Pressentiment, qu’il adapte d’Emmanuel Bove. Ce coup d’essai est salué par la critique et lui vaut le Prix Louis Delluc du Premier Film. Il forme ensuite un duo cocasse avec Sabine Azéma dans Le Voyage aux Pyrénées des frères Larrieu et alterne à nouveau drames et comédies, entre L’Immortel de Richard Berry, Erreur de la banque en votre faveur de Michel Muntz et Gérard Bitton et Holiday de Guil- laume Nicloux. Il enchaîne La Fille du puisatier, Marius et Fanny, remakes de Marcel Pagnol signés Daniel Auteuil. Dans De bon matin de Jean-Marc Moutout, il révèle une nouvelle facette de son jeu et présente sur la Croisette Le Havre, conte social d’Aki Kaurismäki, récompensé par le Prix Louis Delluc. Après Bon rétablissement ! de Jean Becker, il campe un fermier amoureux et sensible face à Isabelle Huppert dans La Ritournelle de Marc Fitoussi. À la télévision, il joue récemment dans La Mer à l’aube de Volker Schlöndorff et Le Bureau des légendes d’Éric Rochant. En parallèle, il poursuit une remarquable carrière sur les planches où il trouve des partitions à la mesure de sa virtuosité : Une banale histoire de Marc Dugain au Théâtre de l’Atelier, Calme de Lars Noren qu’il joue à Nanterre au Théâtre des Amandiers mise en scène par Jean-Louis Martinelli et Inconnu à cette adresse de Kressman Taylor, où il donne la réplique à Eric Elmosnino sur la scène du Théâtre Antoine, sous la direction de Delphine de Malherbe. Auteur du roman Et le souvenir que je garde au cœur qui vient de paraître aux éditions Fayard, ce comédien caméléon, chéri par le public et salué par la critique, sera prochainement à l’affiche de Coup de chaud de Raphaël Jacoulot et passera à nou- veau derrière la caméra à l’occasion de son nouveau long métrage intitulé L’Homme qu’on prenait pour un autre.

Métier : RÉALISATEUR & SCÉNARISTE

Sébastien Lifshitz a étudié l’Histoire de l’Art à l’École du Louvre, tout en travaillant au Centre Pompidou comme assistant du conservateur Bernard Blistène, puis de la photographe-plasticienne Suzanne Lafont. Il réalise en 1993 son premier court métrage, Il faut que je l’aime, et signe deux ans plus tard Claire Denis la vagabonde, un documentaire consacré à la réalisatrice, dont il devient l’assistant sur Nénette et Boni.

Le moyen métrage Les Corps ouverts révèle son style intimiste et sa manière singulière de filmer les corps. Ce portrait d’un jeune homme de seize ans à la recherche de son identité sexuelle, incarné par Yasmine Belmadi, lui vaut le Prix Jean Vigo 1996. Toujours ouvert aux genres et aux formats, il dirige à nouveau en 1999 Yasmine Belmadi dans Les Terres froides, téléfilm qui mêle lutte des classes et sexualité tourné pour la collection de la chaîne Arte Gauche-Droite. En 2000, Presque rien, 5 son premier long métrage de fiction interprété par Stéphane Rideau et Jérémie Elkaïm, explore à nouveau ses thèmes de prédilection : l’intimité, la quête intérieure et l’homosexualité. Dans le documentaire La Traversée, il parcourt les États-Unis en compagnie de son complice et scénariste attitré Stéphane Bouquet à la recherche du père de ce dernier. Entre Paris et le Nord de la France, Wild Side suit en 2004 une transsexuelle, un émigré russe et un prostitué maghrébin : un trio de solitudes réunies par le désir et l’amour cru campé par Stéphanie Michelini, Édouard Nikitine et Yasmine Belmadi. Dans Plein sud, un trentenaire traumatisé par son passé, prend en stop trois jeunes, direction le Sud, le soleil et les choix à faire. Nouvelle réflexion sur l’identité, ce road movie initiatique qui sort sur les écrans en 2009 réunit Yannnick Rénier, Léa Seydoux, Pierre Per- rier, Théo Frilet, Nicole Garcia et Micheline Presle. Trois ans plus tard, il revient au documentaire avec Les Invisibles, sélectionné hors compétition au 65ème Festival de Cannes. Il y recueille les témoignages d’hommes et de femmes nés dans l’entre-deux-guerres qui évoquent leur parcours de vie et assument leur homosexualité dans une France marquée par la morale, la religion catholique et les pressions diverses. Acclamé par la critique et le public, ce film poignant remporte le César du Meilleur Documentaire. Peu après, il filme Marie-Pierre Pruvot dans Bambi, portrait intimiste de l’une des premières transsexuelles françaises, qui marqua les planches du cabaret parisien, le Carrousel de Paris, avant d’enseigner le français pendant plus de trente ans dans un collège de banlieue dans le plus grand anonymat. Le visage, la silhouette, les images d’archives, les photos et la parole de cette femme touchent les spectateurs et Sébastien Lifshitz remporte à Berlin en 2013 le Teddy Award du Meilleur Docu- mentaire. Il sera fait l’année suivante Chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres.

Métier : RÉALISATEUR & SCÉNARISTE

Originaire de Bavière, Claus Drexel passe une grande partie de sa vie en France. Après des études scientifiques et techniques à l’Université de Grenoble, il exerce la fonction d’ingénieur du son.

Établi à Paris pour y étudier le cinéma, il travaille en parallèle pour plusieurs compagnies américaines dont la Lucasfilm. Après ses études, il travaille comme directeur de la photographie sur une dizaine de productions. Il passe à la mise en scène avec les courts métrages C4, Max au bloc et La Divine inspiration. Ces trois films sont sélectionnés et récompensés dans de nom- breux festivals à travers le monde. Son premier long métrage, Affaire de famille, avec André Dussollier, Miou-Miou et Éric Caravaca, sort sur les écrans en juin 2008. Pour cette fiction, le cinéaste reçoit le Trophée du Premier Scénario du CNC et le Prix du Meilleur Film Européen au 25ème Festival du Film d’Avignon. En 2012, il signe la mise en image de l’opéra Le Bal d’Oscar Strasnoy au Théâtre du Châtelet et la mise en scène de La Passion selon Saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach au Cirque d’Hiver. Son documentaire Au bord du monde, consacré à des sans-abris parisiens qu’il a suivis toute une année, est présenté à l’ACID lors du 66ème Festival de Cannes. Le film remporte par ailleurs le Grand Prix du Festival de Tübingen, le Prix FIPRESCI de la Critique Internationale à Thessalonique et le Prix «Documentaire de l’Année 2014» décerné par La Croix. Il bénéficie d’un excellent accueil critique lors de sa sortie en 2014 et figure parmi les nominés pour le Prix Louis-Delluc. Claus Drexel est actuellement en écriture de son troisième long métrage pour lequel il a bénéficié d’une aide à l’écriture du CNC.

Métier : RÉALISATEUR, SCÉNARISTE, PRODUCTEUR & AUTEUR

Titulaire d’une Licence d’Histoire et diplômé du Centre de Formation des Journalistes de Paris, David André travaille comme grand reporter à l’agence Capa dont il devient rédacteur en chef.

Pour la télévision, il produit, tourne ou co-réalise des reportages engagés sur des sujets sociaux, politiques et économiques brûlants. Ses travaux sont diffusés sur France Télévi- sions, Canal+ et Arte. Le Business du kidnapping remporte le Grand Prix du FIGRA et le Prix du Meilleur Documentaire au Festival International des Médias de Banff. Dans les années 2000, il chemine comme producteur et réalisateur indépendant et signe des documentaires récompensés par de nombreux prix. Une journée dans la vie d’un pneu et Des armes à abattre sont couronnés au FIGRA et Une peine infinie, histoire d’un condamné à mort lui vaut le prestigieux Prix Albert Londres en 2011. On lui doit par ailleurs un portrait de l’ancien Ministre de la Culture, Jack Lang : des rêves au pouvoir, mais aussi Le Para- doxe américain, Génération Gamers, Armes de dérision massive : les activistes américains, Qui a tué la presse ?, La Vie amoureuse des prêtres et Les Stratèges, dans la même veine que ses précédentes réalisations. En 2014, il change de registre avec Chante ton bac d’abord, diffusé sur France 2 et distribué en parallèle dans les salles obscures. Ce film prend un angle original, poé- tique et touchant dans l’évocation d’adolescents de Boulogne-sur-Mer, issus d’un milieu modeste dont la vie bascule grâce à des chansons. Accla- mée par la critique, l’œuvre est sélectionnée dans plusieurs festivals et se voit décerner le FIPA d’Or du Documentaire de Création. En plus de ses activités dans l’audiovisuel, David André a collaboré aux magazines L’Almanach d’Actuel, Les Inrockuptibles, Le Monde Magazine, Marie-Claire et Grazia. Il a également écrit et composé des chansons pour divers artistes de variété fran- çaise. Il dirige actuellement au côté d’Emmanuel François la société de production Brotherfilms, dont il est le fondateur.

Métier : RÉALISATRICE & SCÉNARISTE

Diplômée de la Fémis, Delphine Gleize remporte le César du Meilleur Court Métrage en 2000 pour sa première œuvre, Sale battars, récompensé l’année qui précède dans de nombreux festivals, en France et à l’étranger.

Diplômée de la Fémis, Delphine Gleize remporte le César du Meilleur Court Métrage en 2000 pour sa première œuvre, Sale battars, récompensé l’année qui précède dans de nombreux festivals, en France et à l’étranger. Habituée cannoise, elle présente en 1999 son court Un château en Espagne à la Quinzaine des Réalisateurs, puis Les Méduses à la Semaine de la Critique en 2000, avant de concourir pour son premier long métrage Carnages interprété par Chiara Mastroianni, Jacques Gamblin, Lio et Clovis Cornillac, présenté dans la section Un certain regard en 2002. En 2007, avec L’Homme qui rêvait d’un enfant, la cinéaste réunit Darry Cowl, Artus de Penguern et Esther Gorintin et revient sur un thème qu’elle avait déjà abordé dans son film précédent, la place de l’enfant dans son rapport à l’adulte. La même année, Jean Rochefort lui propose de réaliser avec lui Cavaliers seuls, documentaire tourné pendant plus de trois ans, au milieu des chevaux, autour d’un trio impro- bable mu par le besoin de l’autre et le langage de la transmission. Le film sort en mai 2010. En 2011, La Permission de minuit avec Vincent Lindon, Emmanuelle Devos et Quentin Challal retrace l’amitié hors norme entre un médecin et un adolescent atteint d’une maladie génétique rare et qui ne peut être exposé à la lumière… Elle prépare actuellement une comédie, Lily of the Valley, entre la France et les États-Unis, autour de retrouvailles de jumelles quadra- génaires et termine l’écriture de Queenie, une histoire d’amour et Koré, un documentaire dont le tournage est prévu en 2015.

Métier : COMÉDIENNE, ÉCRIVAIN & RÉALISATRICE

Géraldine Danon apparaît pour la première fois au cinéma devant la caméra de Jean-Pierre Mocky dans À mort l’arbitre où elle incarne la sœur de Carole Laure aux côtés d’Eddy Mitchell et Michel Serrault.

Géraldine Danon apparaît pour la première fois au cinéma devant la caméra de Jean-Pierre Mocky dans À mort l’arbitre où elle incarne la sœur de Carole Laure aux côtés d’Eddy Mitchell et Michel Serrault. Elle tient ensuite le rôle d’Aphrodite dans Jeans tonic de Michel Patient et joue dans A.I.D.S Trop jeune pour mourir de Hans Noever. Elle est également à l’affiche d’Erreur de jeunesse de Radovan Tadic avant d’être dirigée par deux réalisateurs de prestige : Pierre Granier-Deferre dans L’Autrichienne et Laurent Heynemann dans La Vieille qui marchait dans la mer, d’après Frédéric Dard. Rapidement, sa carrière prend une tournure internationale. Après la production américaine Company Business de Nicholas Meyer, elle est au générique de deux longs métrages espagnols : Catorce estaciones d’Antonio Giménez Ricoet 4 hombres y un ataud de Pericles Mejía. De retour en France, elle prête ses traits à une commandante venue d’ailleurs dans la comédie L’Extraterrestre de Didier Bourdon et tourne dans plusieurs courts métrages remarqués parmi lesquels La Dame pipi de Jacques Richard, adapté de Roland Topor et Gun ! de Stéphane Guénin dans lequel elle tient le rôle de la Présidente des États-Unis. Serveuse pour Claude Lelouch dans And Now… Ladies and Gentlemen, elle retrouve le cinéaste dans Les Parisiens ainsi que Jean-Pierre Mocky dans Le Furet. Par la suite, elle a de nouveau Eddy Mitchell pour partenaire dans Un printemps à Paris de Jacques Bral. Visage familier du petit écran, elle tourne sous la direction de Guillaume Nicloux le téléfilm La Vie crevée avant d’intégrer la distribution des séries Le G.R.E.C., Fabio Montale et Franck Riva avec Alain Delon, Nestor Burma avec Guy Marchand, Quai numéro 1 ou encore RIS police scientifique. Après des débuts sur les planches dans Mademoiselle Julie d’August Strind- berg, elle interprète plusieurs pièces à l’univers différent parmi lesquelles Footeur de merde ! de Grégoire Aubert, Sale type de Sylvain Cohen où elle est seule en scène, De vrais amis de Serge Adam et plus récemment Édith S. de Maryse Wolinski. Durant cinq années, Géraldine Danon a accompagné son mari, le navigateur Philippe Poupon, d’un pôle à l’autre. De cette expérience, elle a tiré quatre livres et neuf documentaires. Son avant-dernier opus, Le Continent inconnu, fait suite à Une fleur dans les glaces, Fleur australe et La Route des pôles. Le Conti- nent inconnu est édité chez Arthaud en octobre 2013 et accompagne la sortie du coffret DVD Sur la route des pôles qui regroupe les films qu’elle a tournés lors de ses expéditions. Elle signe un nouvel ouvrage comme auteur, Grand Sud, sorti en octobre 2014 chez Gallimard. Elle doit prochainement retrouver le théâtre et les plateaux de tournage sans abandonner pour autant l’exploration polaire.

Métier : COMÉDIEN

Hichem Yacoubi acquiert une formation en danse classique avant de suivre des stages à l’Actors Studio auprès de Jack Garfein.

Il débute sa car- rière d’acteur dans plusieurs courts métrages et tourne sous la direction de Gaël Morel dans Sept jours de malheur et Henri Duparc dans Une cou- leur café. Par la suite, il apparaît dans plusieurs productions télévisées parmi lesquelles Navarro, L’Affaire Ben Barka et Engrenages. En parallèle, il joue, sur les planches, Didon et Énée, L’Île aux esclaves et Titus Andronicus, mis en scène par Simon Abkarian. Remarqué dans Munich de Steven Spielberg, il interprète le rôle de Reyeb, le premier contrat de Tahar Rahim, dans Un prophète de Jacques Audiard. Après le téléfilm Une jeunesse tunisienne de Raja Amari, diffusé sur Arte, il incarne un djihadiste qui fait régner la terreur au sein de la population malienne dans Timbuktu d’Abderrahmane Sissako, sélectionné en compétition au 67ème Festival de Cannes, nommé à l’Oscar du Meilleur Film Étranger et récompensé par sept César dont ceux du Meilleur Film et du Meilleur Réalisateur.

Métier : COMÉDIEN & ADAPTATEUR

Issu de la Classe Supérieure de la Ville de Paris, Robert Plagnol travaille comme acteur au cinéma et à la télévision sous la direction de nombreux réalisateurs parmi lesquels Michel Deville, Cédric Klapisch, Claude Miller, Laëtitia Masson, Marcel Bluwal, Caroline Huppert, Gilles Bannier et Pascal Chaumeil.

Récemment vu dans la comé- die Un plan parfait et sur TF1 dans la minisérie Résistances, réalisée par Miguel Courtois, il figurera prochainement au casting de la fiction La Vie devant elles, mise en scène par Gabriel Aghion qui l’avait déjà dirigé dans Pédale douce. Parallèlement à sa carrière d’acteur, Robert Pla- gnol participe à divers spectacles de répertoire ou de création aussi bien au théâtre privé que subventionné. Il est l’adaptateur du dramaturge britannique Andrew Payne et participe en tant que comédien à chacune de ses créations. En témoignent Synopsis, Squash et En réunion montés au Petit Théâtre Montparnasse.