Métier : COMÉDIEN, CHANTEUR & ÉCRIVAIN

Artiste complet au cinéma comme au théâtre, interprète de trois albums, Gérard Darmon s’essaie à l’écriture et publie en 2015 Sur la vie de mon père… aux éditions Michel Lafon.

Ce témoignage littéraire bouleversant brosse le portrait, à partir de souvenirs épars et de confidences parcimonieuses, d’un père mutique surnommé «Trompe-la-mort». Gérard Darmon, actuellement à l’écran dans la comédie Bis de Dominique Farrugia, sera pro- chainement à l’affiche de La Véritable Histoire de Robin des Bois d’Anthony Marciano et de Nous trois ou rien de Kheiron.

Métier : COMÉDIEN

Zinedine Soualem s’initie à la comédie en tant que mime de rue. Animateur d’un atelier aux Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, il fait ses débuts au Théâtre des Amandiers dans Les Paravents de Jean Genet, mis en scène par Patrice Chéreau.

l joue également dans plusieurs spectacles d’Ariane Mnouchkine et apparaît au cinéma dans La Bête noire de Patrick Chaput et Hanna K. de Costa-Gavras. Sollicité par Cédric Klapisch pour tourner dans ses courts métrages, il accompagne ensuite le cinéaste sur le chemin du succès : Riens du tout, Le Péril jeune, Chacun cherche son chat, Un air de famille, Peut-être, L’Auberge espagnole, Ni pour ni contre (bien au contraire), Les Poupées russes, Paris, Ma part du gâteau et Casse-tête chinois. En parallèle, il est dirigé par Laurence Ferreira Barbosa dans Les Gens normaux n’ont rien d’exceptionnel et Pierre Salvadori dans Les Apprentis. Il participe à La Haine de Mathieu Kassovitz, Serial Lover de James Huth, Je ne vois pas ce qu’on me trouve de Christian Vincent et Que la lumière soit d’Arthur Joffé et contribue au succès de Didier et au carton d’Astérix et Obélix : mission Cléopâtre, signés Alain Chabat. Il collabore également avec Philippe Lioret sur Tenue correcte exigée et Mademoiselle, puis trouve une partition tout en nuance dans Le Pain de Hiam Abbas et Inch’Allah dimanche de Yamina Benguigui. Il est également remarqué dans les comédies Ah ! Si j’étais riche de Michel Muntz et Gérard Bitton et L’Incruste d’Alexandre Castagnetti et Corentin Julius. Sur les traces de Charles Aznavour dans Emmenez-moi d’Edmond Bensimon, il tourne avec l’Américain Julian Schnabel dans Le Scaphandre et la papillon et enchaîne deux polars : Roman de gare de Claude Lelouch et La Proie d’Éric Vallette. Après la pièce La Vie de chantier et son adaptation au ci- néma, La Maison du bonheur, il retrouve Dany Boon dans Bienvenue chez les Ch’tis, le plus gros succès du cinéma français, et Rien à déclarer. Père de Sara Forestier dans Le Nom des gens de Michel Leclerc, il est à nouveau filmé par Claude Lelouch dans Ces amours-là, s’éprend d’Hélène de Fougerolles dans Tricheuse de Jean-François Davy et part au Maroc tourner La Source des femmes de Radu Mihaileanu. Récemment à l’affiche de Max de Stéphanie Murat, L’Écume des jours de Michel Gondry et Du goudron et des plumes de Pascal Rabaté, il figure au générique de Meurtre à Pacot de Raoul Peck et Je suis à vous tout de suite de Baya Kasmi, bientôt en salles. Très présent sur les planches et le petit écran, il est vu dans les séries Vénus et Apollon et Chefs et la comédie Boire, fumer et conduire vite de Philippe Lellouche, mise en scène par Marion Sarrault. Jury Presse Fictions

Métier : COMÉDIEN

Après le Cours Florent et le Conservatoire Natio- nal Supérieur d’Art Dramatique, Thierry Frémont tient le rôle principal des Noces barbares de Marion Hänsel qui lui vaut le Prix Jean Gabin.

Pour Travelling avant de Jean-Charles Tachella, il reçoit le César du Meilleur Espoir Masculin. Dans Fortune Express d’Olivier Schatsky, il campe, métamorphosé, un jeune myopathe. Présent sur tous les fronts, il est un mémorable capitaine Dreyfus dans le téléfilm L’Affaire Dreyfus d’Yves Boisset et excelle, sur les planches, dans La Mort de Danton de Georg Büchner, Tête d’or de Paul Claudel, Les Acteurs de bonne foi et L’École des mères de Marivaux et La Cerisaie d’Anton Tchekhov. À l’affiche des Caprices d’un fleuve de Bernard Giraudeau, il joue ensuite un Français marginal gouailleur et effronté dans Les Démons de Jésus de Bernie Bonvoisin qu’il retrouve pour Les Grandes bouches. Il tourne dans Nadia et les hippopotames de Dominique Cabrera et part à l’aventure au Brésil dans Le Fils du Français de Gérard Lauzier. Dirigé par Brian De Palma dans le thriller Femme fatale, il revient à la comédie avec Espace détente du tandem Bruno Solo-Yvan Le Bolloc’h. Anarchiste russe dans Les Brigades du tigre de Jérôme Cornuau, il interprète au Théâtre Marigny le nègre d’Alexandre Dumas dans Signé Dumas de Cyril Gely et Éric Rouquette, pour lequel il remporte le Molière du Meilleur Second Rôle Masculin. Il incarne ensuite le tueur en série Francis Heaulme dans le téléfilm de Claude-Michel Rome Dans la tête du tueur. Son interprétation opaque et puissante lui vaut des récompenses de premier ordre, dont l’Interna- tional Emmy Award du Meilleur Acteur qu’il reçoit à New York et le Prix d’Interprétation Masculine des Festivals de Luchon et La Rochelle. Sous la direction de Roman Polanski, il campe un prêtre accusé de relations inconvenantes avec un adolescent dans Doute de John Patrick Shanley au Théâtre Hébertot. Il change de registre sur la même scène dans Thalasso d’Amanda Sthers. Devenu Voltaire dans le téléfilm Divine Émilie d’Arnaud Sélignac, il revient au cinéma avec 13 French Street de Jean-Pierre Mocky et dans le thriller politique Une affaire d’État d’Éric Valette. Après La Rafle de Roselyne Bosch, il renoue avec le film de genre grâce à Dans ton sommeil de Ca- roline et Éric Du Potet et Djinns d’Hugues Martin. Il retrouve le film à costumes avec Jeanne Captive de Philippe Ramos et le drame intimiste avec La Fin du silence de Roland Edzard. À la télévision, il tient deux nouveaux rôles inattendus et remar- quables : Pablo Picasso dans La Femme qui pleure au chapeau rouge de Jean-Daniel Verhaeghe et Nicolas Sarkozy dans La Dernière Campagne de Bernard Stora. Il prête sa voix au dessin animé Zarafa de Jean-Christophe Lie et Rémi Bezançon qui l’avait dirigé dans Un heureux évènement. Au Théâtre Antoine, il triomphe pendant deux sai- sons avec Hollywood, pièce de Ron Hutchinson, mise en scène par Daniel Colas, qui revient sur la production titanesque d’Autant en emporte le vent. Comédien prolifique, éclectique et sur- prenant, il figure au générique de la série Tunnel de Dominik Moll et du téléfilm Travelingue de Gérard Jourd’hui avant d’interpréter cette année la pièce de Beau Willimon, Les Cartes du pouvoir, sur les coulisses de la politique qu’évoquait aussi Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier dans lequel il croisait déjà et bizutait Raphaël Personnaz.

Métier : RÉALISATEUR & SCÉNARISTE

Lié à l’univers des Nuls, Alain Berberian assure la réalisation des parodies, fausses publicités et émissions du groupe.

Il accompagne ainsi l’évo- lution du quatuor comique depuis ses débuts jusqu’à son passage sur grand écran avec La Cité de la peur en 1994. Le public est au-rendez-vous et Alain Berberian peut s’atteler à Paparazzi. Pour l’occasion, il s’associe à ses deux acteurs principaux, Vincent Lindon et Patrick Timsit, ainsi qu’à Danièle Thompson, pour signer le scé- nario du film qui s’attaque à la presse à scandale. Fort de ce nouveau succès, Alain Berberian change de registre avec le thriller Six-pack, interprété par le duo Richard Anconina/Fré- déric Diefenthal. Le cinéaste revient ensuite à la comédie populaire, dirigeant un nouveau tandem – Gérard Lanvin/Benoît Poelvoorde – à la recherche d’un billet de loterie dans Le Boulet (2002). Deux ans plus tard, ce sont Christian Cla- vier et Jean Reno qui se trouvent réunis devant sa caméra pour les besoins de L’Enquête corse (2004), l’adaptation cinématographique de la célèbre bande dessinée signée Pétillon. Puis de l’Ile de Beauté, Alain Berberian passe à L’Île aux trésors (2007), un film d’aventure et de pirates dans lequel se côtoient Gérard Jugnot, Alice Taglioni et Jean-Paul Rouve.

Métier : RÉALISATEUR, SCÉNARISTE, COMÉDIEN, AUTEUR & METTEUR EN SCÈNE

Edmond Bensimon débute au théâtre comme comédien, auteur et metteur en scène. Il joue, co-écrit et co-dirige notamment Le Syndrome de Stockholm au Splendid et au Palais des Glaces.

Puis il est à l’affiche des pièces Qui a tué Barbot ? de Jean-Pierre Pasquaud, Erzebeth Bathory de Serge Adam et La Machine infernale de Jean Coc- teau, mis en scène au Grand Hall de Montorgueil. Pour la télévision, il met sa plume au profit de sketchs pour Surprise sur prise ! sur TF1 et Éclats de rire sur France 2. Il enchaîne avec Paroles de gosses et Et si ça vous arrivait. Il scénarise les émissions de variété Petites Canailles et Du lundi au vendredi, c’est Julie, animée par la star de la télévision québécoise Julie Snyder avant de signer une série pour Le Cirque du Soleil à Montréal, Solström. Sa solide expérience dans l’industrie télévisuelle lui ouvre les portes du cinéma. En compagnie de Michel Boujenah, il couche sur papier la trame du premier long métrage de l’acteur, Père et fils, une comédie dramatique sur la paternité, le conflit fraternel et la possibilité de faire du mensonge une pos- sibilité de réconciliation. Le film, interprété par Philippe Noiret, Charles Berling, Bruno Putzulu et Pascal Elbé, sort en salles au printemps 2003 et rassemble plus d’un million de spectateurs. Fort de ce succès, Edmond Bensimon se lance à son tour dans la réalisation avec Emmenez-moi qui suit sur les routes du Nord Gérard Darmon, Lucien Jean-Baptiste, Zinedine Soualem et Damien Jouillerot en quête de Charles Aznavour. Revenu sur les planches du Splendid pour les besoins de la pièce Arnaque, cocaïne et bricolage de Mohamed Rouabhi, il réalise ensuite une soixante d’épisodes de la série comique Samantha oups ! avec David Strajmayster ainsi que le programme court Code barge, diffusé sur TF1. Edmond Bensimon vient d’achever, en binôme avec son complice Gérard Darmon, l’écriture du scénario de Fernandel c’est moi !

Métier : COMÉDIENNE

Marthe Villalonga étudie le piano, fréquente le cours d’art dramatique du Conservatoire d’Alger, puis débute au théâtre dans La Famille Hernan- dez de Geneviève Baïlac, dont l’immense succès l’emmène à Paris.

Après les séries telles que Les Saintes Chéries, elle apparaît pour la première fois au cinéma dans Déclic et des claques de Philippe Clair. Elle incarne une assistante sociale dans Mourir d’aimer d’André Cayatte qu’elle retrouve pour Il n’y a pas de fumée sans feu, Verdict et L’Amour en question. En parallèle, elle est dirigée par Édouard Molinaro dans La Mandarine, ou Georges Lautner dans Quelques Messieurs trop tranquilles. Profes- seur d’anglais dans Diabolo menthe de Diane Kurys, puis employée de laboratoire pour Bertrand Blier dans Calmos, elle campe ensuite l’inoubliable mère abusive de Guy Bedos dans Un éléphant, ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis d’Yves Robert qui la rendent célèbre. Avec son irrésistible accent pied-noir, elle campe la mère de Coluche dans Inspecteur Labavure et Banzaï de Claude Zidi, d’Évelyne Bouix dans Les Uns et les autres de Claude Lelouch, d’André Dussollier dans Trois Hommes et un couffin de Coline Serreau, de Patrick Bruel dans L’Union sacrée d’Alexandre Arcady. Avec Roger Hanin, elle tourne Le Sucre de Jacques Rouffio, La Baraka de Jean Valère, sans oublier Le Coup de sirocco, Le Grand Pardon et Le Grand Carnaval d’Alexandre Arcady. Elle change de registre avec Samuel Fuller dans le mythique Au-delà de la gloire. André Téchiné révèle une autre facette de son talent dans Les Innocents, puis dans Ma saison préférée. Sa composition sobre et intense face à Catherine Deneuve et Daniel Auteuil lui vaut les éloges de la critique et une nomination au César du Meilleur Second Rôle Féminin. Elle retrouve André Téchiné dans Alice et Martin et Dominique Cabrera utilise à son tour ses talents d’actrice dramatique dans L’Autre Côté de la mer. Elle n’abandonne cependant pas la fantaisie avec Lovely Rita de Stéphane Clavier, Comme t’y es belle ! de Lisa Azuelos, Turf de Fabien Onteniente ou Supercondriaque de Dany Boon. Très présente sur le petit écran, elle accroît son immense popularité avec son personnage dans Maguy au côté de Rosy Varte. Elle trouve à la télévision des rôles à sa mesure. On citera Rue des figuiers ou La Loi de mon pays et les séries Docteur Sylvestre, Kaamelott, Scènes de ménage et Fais pas ci, fais pas ça. Nés de la mère du monde lui vaut une récompense au Festival de Monte-Carlo. Sur les planches, elle triomphe au théâtre dans Comment devenir une mère juive en dix leçons de Paul Fuks. Elle alterne classique et contemporain, de William Shakespeare à Carlo Goldoni, en passant par Georges Feydeau, Armand Salacrou, Denise Chalem, Robert Harling, Michael Frayn et Marcel Mithois. Dernièremment, elle interprète Ensemble et séparément de Françoise Dorin à la Comédie des Champs-Élysées, mise en scène par Stéphane Hillel.

Métier : COMÉDIENNE

Élisa Servier débute à l’âge de 18 ans avec Pascal Thomas dans la comédie Le Chaud lapin, en compagnie de Bernard Menez et Daniel Ceccaldi, qu’elle retrouve deux ans plus tard à l’occasion de Confidences pour confidences, l’histoire de 3 sœurs au sein d’une famille.

Parallèlement, elle travaille comme mannequin junior et beauté à Paris ainsi qu’à l’étranger pendant 7 ans. Elle passe 3 années au cours Florent avec Francis Huster et, après avoir tourné Tendres cousines de David Hamilton, elle joue en 1980 sa 1ère pièce de théâtre intitulée Le Garçon d’appartement de Gérard Lauzier avec Daniel Auteuil au Petit Mari- gny. Elle enchaine avec Le Divan de Remo Forlani aux côtés de Roger Pierre et Isabelle Mergault dirigée par Pierre Mondy. Elle tourne ensuite une soixantaine de films et téléfilms, dont les sagas estivales à succès de TF1. Elle prête notamment ses traits au personnage de Martine Lemercier dans Orages d’été de Jean Sagols, avec Annie Girardot et Gérard Klein qu’elle retrouve comme partenaire à de nombreuses reprises. Elle est particulièrement connue des téléspectateurs pour son rôle de juge dans Central Nuit au côté de Michel Creton et pour son interprétation du com- missaire Niel face à Guy Marchand dans Nestor Burma, d’après Léo Mallet. Sur le grand écran, elle est remarquée dans On n’est pas des anges… elles non plus de Michel Lang où elle incarne la sœur de Sabine Azéma et dans Pour cent briques, t’as plus rien… d’Édouard Molinaro avec Gérard Jugnot et Daniel Auteuil à qui elle donne de nouveau la réplique dans Quelques jours avec moi de Claude Sautet. Avec Bienvenue à bord d’Éric Lavaine, elle retrouve la comédie, entourée de Franck Dubosc, Gérard Darmon et Valérie Lemercier. Plus récem- ment, elle tient le rôle de Sophie dans Le Cœur des hommes 3 de Marc Esposito. Au théâtre, Élisa Ser- vier est l’interprète de quatorze pièces, dirigée par des metteurs en scène de renom, de Pierre Mondy à Jean-Luc Moreau, en passant par Bernard Murat. On se souvient de Panique au Plazza de Ray Cooney avec Christian Clavier au Théâtre Marigny et de trois succès signés Éric Assous : Les Belles- sœurs au Théâtre Saint-Georges, Secret de famille avec Michel Sardou au Théâtre des Variétés et Une Journée ordinaire aux côtés d’Alain Delon et sa fille Anouchka aux Bouffes Parisiens. En plus du cinéma, de la télévision et du théâtre, Élisa Servier a exposé en tant que peintre à Paris.

Métier : COMÉDIENNE

Pauline Lefèvre débute sa carrière à la télévision sur Direct 8, puis sur Canal+. Pendant deux ans, elle est Miss Météo du Grand Journal avant de tourner son premier film Voir la mer, sous la direction de Patrice Leconte.

Pour ce rôle aux côtés de Clément Sibony et Nicolas Giraud, elle reçoit le Swann d’Or de la Révélation Féminine au Festival de Cabourg. Elle joue ensuite dans la comédie Mince alors ! de Charlotte de Turckheim avec Lola Dewaere et Victoria Abril. En 2014, Pauline est l’une des quatre filles de Johnny Hallyday dans Salaud, on t’aime de Claude Lelouch, avec Sandrine Bonnaire, Irène Jacob et Eddie Mitchell. Elle joue également la voix française de l’héroïne du film d’animation Tempête de boulettes géantes 2 : l’île des Miam-nimaux, avec Jonathan Lambert. Cette année elle sera l’une des héroïnes de Nos femmes, de et avec Richard Berry, où elle donne la réplique à Thierry Lher- mitte et Daniel Auteuil. Elle tourne en ce moment en Guyane Le Caïman d’or, film d’aventure d’Alain Maline au côté de Rossy de Palma.

Métier : COMÉDIENNE

Carole Franck suit les cours d’art dramatique de la Rue Blanche. Au théâtre, elle joue William Shakespeare, Marivaux et Edward Bond.

Dirigée par Abdellatif Kechiche dans La Faute à Voltaire, elle tient le rôle de la professeur de français dans L’Esquive, le second long métrage du cinéaste couronné aux César, tout comme La Graine et le mulet qui marque leur troisième collaboration. Après Les Poupées russes, signé Cédric Klapisch, elle enchaîne quatre films de réalisatrices prometteuses : La Faute à Fidel de Julie Gavras, Tout est pardonné de Mia Hansen- Løve, Jane by the Sea de Sólveig Anspach et Toi et moi de Julie Lopez-Curval qu’elle retrouve dans Mères et filles aux côtés de Catherine Deneuve et Marina Hands. Ex-compagne de François Cluzet dans Les Liens du sang de Jacques Maillot, elle rejoint la distribution d’Aide-toi, le ciel t’aidera de François Dupeyron et Je suis heureux que ma mère soit vivante de Claude et Nathan Miller. Mère fantasque de Sara Forestier dans Le Nom des gens de Michel Leclerc, elle tourne sous la direction de l’Américain Lodge Kerrigan dans Rebecca H. Par la suite, elle incarne la femme de Frédéric Pierrot dans Polisse de Maïwenn, célébré par la critique, le public et le jury cannois. Elle revient devant la caméra de Jacques Maillot dans Un singe sur le dos pour Arte au côté de Gilles Lellouche, puis La Mer à boire, avec Daniel Auteuil et prête ses traits à l’infirmière d’Emmanuelle Riva dans Amour de Michael Haneke, récompensé par la Palme d’Or à Cannes, l’Oscar du Meilleur Film Étranger et cinq Césars. Elle retrouve la Croisette grâce à Jeune et jolie de François Ozon et campe parallèlement la voisine de Céline Sallette dans Les Revenants, la série fantastique de Canal+ créée par Fabrice Gobert, encensée par la critique et primée aux International Emmy Awards. Récemment vue dans Hippocrate de Thomas Lilti, Dans la cour de Pierre Salvadori et Respire de Mélanie Laurent, elle sera bientôt à l’affiche de plusieurs produc- tions parmi lesquelles Coup de chaud de Raphaël Jacoulot, Taularde d’Audrey Estrougo, Nous trois ou rien de Kheiron, Je suis à vous tout de suite de Baya Kasmi, La Vie très privée de Monsieur Sim de Michel Leclerc, Ange et Gabrielle d’Anne Giafferi et En équilibre de Denis Dercourt.