Bio
Métier : COMÉDIEN, METTEUR EN SCÈNE & AUTEUR
Natif de Douai, Jacques Bonnaffé étudie au Conservatoire de Lille. Il joue Jean Racine, Maxime Gorki, William Shakespeare, Pierre Corneille, Marivaux, Sophocle et Michel Vinaver. Il écrit et monte le spectacle Paris-Nord, au côté de Catherine Jacob, qui fait une tournée triomphale dans la région.
On le retrouve dans Lettres d’Abyssinie, Passages d’après Arthur Rimbaud, Cafougnette et l’défilé, Tour de piste et 54×13. Après un tout premier rôle au cinéma dans Anthracite d’Édouard Niemans, il est repéré par Jean-Luc Godard dans Prénom Carmen et enchaîne avec Escalier C de Jean-Charles Tac- chella. Attaché aux univers singuliers, il tourne sous la direction de Philippe Garrel dans Elle a passé tant d’heures sous les sunlights et Jacques Doillon dans La Tentation d’Isabelle pour lequel il est nommé au César du Meilleur Espoir Masculin. La complicité nouée avec le Nordiste René Féret donne naissance à Baptême, qui lui vaut une nomination au César du Meilleur Second Rôle, La Place d’un autre et Les Frères Gravet. Remarqué dans La Campagne de Cicéron de Jacques Davila, il est dirigé par Claude Berri dans Lucie Aubrac. Militant d’Act Up dans Jeanne et le garçon formi- dable d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau, il devient l’ex-amant de Nathalie Baye dans Vénus Beauté (institut)… de Tonie Marshall et présente à Cannes Va savoir de Jacques Rivette. Il donne la réplique à deux comédiens prometteurs, Adèle Haenel et Vincent Rottiers, dans Les Diables de Christophe Ruggia et fait une apparition dans La Repentie de Laetitia Masson. En clin d’œil, il joue un serveur à l’accent picard dans Quand la mer monte… de Yolande Moreau et Gilles Porte, retrouve le tandem Ducastel-Martineau dans Crustacés et coquillages et accompagne le cinéaste Christophe Otzenberger dans Itinéraires. À l’affiche de Lemming de Dominik Moll, il participe à Un fil à la patte, l’adaptation de Georges Feydeau par Michel Deville. Après le thriller La Tourneuse de pages de Denis Dercourt, il joue dans Les Amitiés maléfiques d’Emmanuel Bourdieu. Soupirant d’Elsa Zylberstein dans La Fabrique des sentiments de Jean-Marc Moutout, il se plonge dans le film noir devant la caméra d’Alain Corneau dans Le Deuxième Souffle. Puis il retrouve Jacques Rivette dans 36 vues du pic Saint-Loup et le film de genre avec Derrière les murs. En parallèle, il figure au générique de Je m’appelle Hmmm, premier film d’Agnès Troublé. Jean Genet dans Violette de Martin Provost, il recroise la route de René Féret avec Anton Tchekhov –1890 et Philippe Ramos avec Vénus ouverte, après Capitaine Achab. Il sera à l’affiche d’En mai, fais ce qu’il te plaît de Christian Carion. Toujours actif sur les planches, il connaît un grand succès avec L’Oral et Hardi, nommé aux Molières et se voit salué pour Chassez le naturel et 36 nulles de salon de Daniel Cabanis qu’il met en scène au Rond-Point. Sur le petit écran, il est Monseigneur Poileau dans la série Ainsi soient- ils sur Arte. Parrain du Printemps des Poètes en 2015, il reste fidèle à sa région par les histoires de Jules Mousseron sur cafougnette.com .