Bio
Métier : COMÉDIEN
Après le Cours Florent et le Conservatoire Natio- nal Supérieur d’Art Dramatique, Thierry Frémont tient le rôle principal des Noces barbares de Marion Hänsel qui lui vaut le Prix Jean Gabin.
Pour Travelling avant de Jean-Charles Tachella, il reçoit le César du Meilleur Espoir Masculin. Dans Fortune Express d’Olivier Schatsky, il campe, métamorphosé, un jeune myopathe. Présent sur tous les fronts, il est un mémorable capitaine Dreyfus dans le téléfilm L’Affaire Dreyfus d’Yves Boisset et excelle, sur les planches, dans La Mort de Danton de Georg Büchner, Tête d’or de Paul Claudel, Les Acteurs de bonne foi et L’École des mères de Marivaux et La Cerisaie d’Anton Tchekhov. À l’affiche des Caprices d’un fleuve de Bernard Giraudeau, il joue ensuite un Français marginal gouailleur et effronté dans Les Démons de Jésus de Bernie Bonvoisin qu’il retrouve pour Les Grandes bouches. Il tourne dans Nadia et les hippopotames de Dominique Cabrera et part à l’aventure au Brésil dans Le Fils du Français de Gérard Lauzier. Dirigé par Brian De Palma dans le thriller Femme fatale, il revient à la comédie avec Espace détente du tandem Bruno Solo-Yvan Le Bolloc’h. Anarchiste russe dans Les Brigades du tigre de Jérôme Cornuau, il interprète au Théâtre Marigny le nègre d’Alexandre Dumas dans Signé Dumas de Cyril Gely et Éric Rouquette, pour lequel il remporte le Molière du Meilleur Second Rôle Masculin. Il incarne ensuite le tueur en série Francis Heaulme dans le téléfilm de Claude-Michel Rome Dans la tête du tueur. Son interprétation opaque et puissante lui vaut des récompenses de premier ordre, dont l’Interna- tional Emmy Award du Meilleur Acteur qu’il reçoit à New York et le Prix d’Interprétation Masculine des Festivals de Luchon et La Rochelle. Sous la direction de Roman Polanski, il campe un prêtre accusé de relations inconvenantes avec un adolescent dans Doute de John Patrick Shanley au Théâtre Hébertot. Il change de registre sur la même scène dans Thalasso d’Amanda Sthers. Devenu Voltaire dans le téléfilm Divine Émilie d’Arnaud Sélignac, il revient au cinéma avec 13 French Street de Jean-Pierre Mocky et dans le thriller politique Une affaire d’État d’Éric Valette. Après La Rafle de Roselyne Bosch, il renoue avec le film de genre grâce à Dans ton sommeil de Ca- roline et Éric Du Potet et Djinns d’Hugues Martin. Il retrouve le film à costumes avec Jeanne Captive de Philippe Ramos et le drame intimiste avec La Fin du silence de Roland Edzard. À la télévision, il tient deux nouveaux rôles inattendus et remar- quables : Pablo Picasso dans La Femme qui pleure au chapeau rouge de Jean-Daniel Verhaeghe et Nicolas Sarkozy dans La Dernière Campagne de Bernard Stora. Il prête sa voix au dessin animé Zarafa de Jean-Christophe Lie et Rémi Bezançon qui l’avait dirigé dans Un heureux évènement. Au Théâtre Antoine, il triomphe pendant deux sai- sons avec Hollywood, pièce de Ron Hutchinson, mise en scène par Daniel Colas, qui revient sur la production titanesque d’Autant en emporte le vent. Comédien prolifique, éclectique et sur- prenant, il figure au générique de la série Tunnel de Dominik Moll et du téléfilm Travelingue de Gérard Jourd’hui avant d’interpréter cette année la pièce de Beau Willimon, Les Cartes du pouvoir, sur les coulisses de la politique qu’évoquait aussi Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier dans lequel il croisait déjà et bizutait Raphaël Personnaz.